JOURNEE MONDIALE DES POISSONS MIGRATEURS

JOURNEE MONDIALE DES POISSONS MIGRATEURS

Résumé :

Pour célébrer la journée mondiale des poissons migrateurs, IDID ONG, ce Mardi 21 Mai 2024 a mené une activité de sensibilisation des communautés de jeunes mareyeuses et pécheurs dans les villages de Assouvicodji et de Tokpoé sur le thème « Libre

Pour célébrer la journée mondiale des poissons migrateurs, IDID ONG, ce Mardi 21 Mai 2024 a mené une activité de sensibilisation des communautés de jeunes mareyeuses et pécheurs dans les villages de Assouvicodji et de Tokpoé sur le thème « Libre circulation des poissons migrateurs ».

Lors des échanges, il a été souligné que bien que la pêche soit une activité économique importante pour l’alimentation et la subsistance, certaines pratiques de pêche « Les Akadja » restent néfastes pour la préservation de l’équilibre de l’écosystème marin. En effet, cette pratique traditionnelles consistant à aménager des parcs le longs des cours d’eau pour abriter de jeunes alevins piégés pour être grossis avant la vente, s’est développée de  façon anarchique et affecte négativement les mouvements migratoires de la biodiversité marine. En effet, mis à part leur fonction économique, ces poissons participent activement à l’équilibre saisonnier de l’écosystème lacustre en tant que prédateurs, proies et décomposeurs. Ils contribuent à la dispersion des nutriments et à la régulation des populations d’autres organismes aquatiques. Aussi, participent-ils au maintien de la diversité génétique des populations de poissons du Lac Ahémé, favorisant leur adaptation aux changements environnementaux. Leur présence est donc à considérer comme un indicateur de santé de l’écosystème et de la qualité de l’eau du lac pour les institutions locales, communales et nationales investies dans la veille environnementale marine.

La fin des séances d’échanges fut marquée par l’engagement des pêcheurs à aménager des couloirs de circulation pour ces espèces d’une importance cruciale pour l’écosystème des eaux douces. Etaient présents à ces séances, les chefs brigade de surveillance et de protection de la faune, les responsables des cellules communales, les représentants des comités villageois de gestion associée des ressources (CVGAR) et des membres des comités de gestion des Aires Communautaires de Conservation de la Biodiversité (ACCB).

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