Les violences basées sur le genre (VBG) sont des actes de violence physique, sexuelle, psychologique ou économique qui visent à discriminer, dominer, contrôler ou humilier une personne en raison de son genre ou de son orientation sexuelle. Les VBG touchent principalement les femmes et les filles, mais aussi les hommes et les garçons, ainsi que les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, intersexes et queer (LGBTIQ).
Les VBG sont un problème mondial qui affecte tous les pays, toutes les cultures, toutes les classes sociales et tous les âges. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une femme sur trois dans le monde a subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime ou d’un tiers au cours de sa vie. Les VBG ont des conséquences graves sur la santé, la dignité, la sécurité et le bien-être des victimes, ainsi que sur le développement économique et social des communautés et des nations.
Les VBG sont le résultat de normes sociales, de stéréotypes de genre et de rapports de pouvoir inégalitaires qui favorisent la domination masculine et la soumission féminine. Les VBG sont également liées à d’autres formes de discrimination, telles que le racisme, le colonialisme, le classisme, le capacitisme, l’âgisme et l’homophobie. Les VBG sont souvent banalisées, tolérées, justifiées ou ignorées par la société, ce qui renforce l’impunité des auteurs et le silence des victimes.
Pour lutter contre les VBG, il faut agir à tous les niveaux : individuel, familial, communautaire, institutionnel et politique. Il faut sensibiliser, informer, éduquer et mobiliser les personnes de tous les genres et de toutes les orientations sexuelles pour prévenir et dénoncer les VBG. Il faut aussi renforcer les lois, les politiques, les services et les mécanismes de protection et de prise en charge des victimes de VBG. Il faut enfin promouvoir l’égalité, le respect, la diversité et la solidarité entre les êtres humains, quel que soit leur genre ou leur orientation sexuelle.
Les VBG sont une violation des droits humains fondamentaux et une entrave à la paix et au développement. Ensemble, nous pouvons mettre fin aux VBG et construire un monde plus juste, plus équitable et plus harmonieux pour toutes et tous.