Appel à l’endroit de la population riveraine du Bénin sur l’importance des zones humides dans la restauration de l’écosystème et le bien-être humain
Bord du lac Nokoué
Lagune de Porto-Novo au coucher du soleil
Le 02 Février de chaque année, le Bénin à l’instar des autres pays du monde célèbre la journée mondiale des zones humides. Cette journée internationale est consacrée à la sensibilisation du grand public des zones humides depuis 1997 de chaque année selon la signature de la convention de Ramsar en Iran par 157 pays, le 2 février 1971. De nombreuses animations sont organisées par les ONGs et les organisations spécialisées dans la protection et la sauvegarde de l’environnement dans le monde entier dont la résolution a été adoptée à l’Assemblée Générale des Nations le 30 Août 2021.
Pour sa célébration en cette année 2022 portant sur le thème : « Agir pour les zones humides, c’est agir pour la nature et les humains », l’ONG IDID lance un appel de prise de conscience à l’endroit des populations riveraines sur l’importance et les enjeux liés à la gestion et l’entretien des zones humides du Bénin. Naturellement créées, les zones humides constituent un écosystème, un milieu de vie des êtres vivants mais également une source de richesse pour chaque pays. C’est un milieu qui nécessite une bonne gestion et un bon entretien pour la sauvegarde de l’environnement, la protection du plan d’eau, et la création de richesse pour la population environnante. De ce fait, beaucoup d’ONGs œuvrent pour la plantation des arbres au niveau de la lagune de Porto-Novo et du lac Nokoué pour la protection et la sauvegarde de la biodiversité qui constitue un refuge pour de différentes espèces animales et oiseaux en voir de disparition. La plupart de ces zones sont en train d’être dégradées par les hommes à travers les pratiques de la pollution des eaux par les ordures et les déchets jetés dans l’eau ; les déboisements des arbres sans reboisement… Ces phénomènes constituent une menace pour les espèces aquatiques et sont à l’origine de leur disparition dans la nature mais représentent aussi l’une des causes de plusieurs maladies dont souffre la population.
Il faut donc un suivi des ONGs à travers des larges sensibilisations de toute la population riveraine sur l’entretien et la gestion de ces zones humides pour la restauration de l’environnement, de la biodiversité de même que l’amélioration de la santé. Au cours de cette journée et des semaines à venir l’ONG Initiatives pour un Développement Intégré Durable (IDID ONG) s’engage auprès des populations locales de la vallée de l’Ouémé à mener nombres d’activités visant à donner plus de visibilités aux zones humides.